Suite aux fortes pluiesBeaucoup de quartiers pataugent ;Un nouveau né sous les eaux

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Suite à des fortes pluies enregistrées ces derniers jours dans la banlieue et dans beaucoup de localités, plusieurs quartiers pataugent sous les eaux stagnantes. Les populations alertent les autorités. Et pour faire le constat, nous nous avons sillonnés certaines zones affectées.
Tivaoune Diacksao, Diamegueune, Yeumbeul Sud et Nord, Keur Massar Nord et Sud, Malika, Béne Baraque, Thiaroye Leona, Darourahmane 2 et une partie de Guédiawaye, précisément Wakhinan Nimzath. Ce sont des localités où nous, nous étions rendus. À Yeumbeul Sud, les propriétaires de maisons ont passés toute la journée du vendredi à ecreter leurs domiciles remplis d’eau. C’est le cas à Afia 3 où le domicile des  » Camara » est devenu inhabitable. Suffisant pour qu’Omar Camara déclare,  » voilà depuis jeudi notre maison est envahi par les eaux. Les toilettes, le salon et les autres chambres sont remplis. Nous utilisons des moyens de fortune par nos moyens de bord pour évacuer l’eau », dit-il, devant les membres de sa famille. Toujours à Yeumbeul Sud, une femme qui vient d’accoucher fraîchement d’un nouveau né, a été récupérée et pris en charge par la conseillère économique sociale et environnementale. L’autorité était très sensible à la situation de la dame à qui sa maison était inondée. Tivaoune Diacksao et les unités des Parcelles Assainies de Keur Massar ne sont pas épargnés. Ici les populations interpellent les autorités.  » Des travaux en cours pour l’évacuation des eaux n’ont rien solutionnés », diront nos interlocuteurs. Des digues de fortunes ont été construites par les jeunes des quartiers pour permettre aux populations de vaguer à certaines de leurs préoccupations. Des bâtiments se trouvent sous les eaux. Il faut utiliser des bidons de vingt litres vides comme pirogue pour traverser dans des endroits remplis. « c’est la même situation que nous nous vivons depuis 2005. Les solutions prises sont temporaires. Il y a des quartiers qui ne sentent pas la présence des autorités sur le terrain. Thiaroye Leona, Darourahmane 2, Béne Baraque et Wakhinan Nimzath font parties des zones où les personnes victimes des inondations n’ont pas été assistés. Quelques camions citernes qui écrêtent les eaux au niveau des zones basses ont été déployés par des associations de jeunes volontaires qui cotisent pour aider les populations. La hauteur de l’eau au niveau de certaines maisons est très élevée, empêchant aux femmes de préparer les repas. À Yeumbeul Nord la commission chargée de L’assainissement était absent sur le terrain. Des sources nous informent que le maire est malade. Raison pour laquelle il n’a pas pu se déplacer pour s’encqierir des doléances de ses administrés. Des routes impraticables est le constat qui a été fait dans plusieurs localités. C’est ce qui a favorisé le blocage de la circulation.  » je préfère garé ma voiture car les routes sont remplies d’eau. Rouler sous les eaux va entraîner des pannes. Raison pour laquelle j’attends que l’eau soit évacuer pour que je reprends mes activités », nous rétorque un chauffeur rencontré à la station d’essence à Yeumbeul. Partout de mêmes propos sont recueillis aux prés des populations victimes des inondations causées par les fortes pluies de ces derniers jours. Pour faire face à la situation l’état du Sénégal a mis en place un programme d’urgence et beaucoup de milliards ont été débloqués mais les inondations continuent toujours de frapper les populations vivantes dans des zones basses de la banlieue.

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