Agression contre l’honorable députée Amy Ndiaye: Les femmes de l’Apr s’insurgent et réclament juste

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Face à la presse, les femmes de la mouvance présidentielle se disent indigner de l’agression dont la députée mairesse de Gnibi a été victime de la part de ses collègues. Elles réclament justice. Force est de reconnaître que l’Assemblée Nationale du Sénégal était en ce premier jour du mois de décembre, le théâtre de violences inimaginables de la part de deux députés envers l’honorable Amy NDIAYE, membre de l’Alliance pour la République et du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, à l’occasion de la séance prévue pour l’examen du projet de budget du Ministère de la justice. 

Ceci est à l’origine de la sortie des femmes de l’Apr. Il est mentionné à travers un communiqué distribué à la presse par elles que :  » s’il est vrai que nous sommes des politiques, et que nous sommes membres de la coalition BBY et de l’APR, notre propos de ce matin est celui de la mère, de l’épouse; de la fille, c’est-à-dire que nous intervenons dans ce débat simplement en tant que femmes. En tant que femmes nous avons été agresséeS, humiliées dans notre chair et notre âme. Nous sommes toutes des Amy ndiaye. Cette agression d’une rare violence a été perpétrée par deux députés de YEWI ASKANWI , se prévalant du PUR dont Moustapha SY est le président d’honneur. Tandis que l’un des députés assenaïit à l’Honorable Amy Ndiaye une violente gifle, l’autre lui donnait un ceup de pied au ventre, entrainant son évacuation immédiate en urgence dans une structure sanitaire de la place par les Sapeurs-Pompiers. L’Assemblée Nationale étant par excellence le lieu du dialogue institutionnalisé entre les différentes sensibilités politiques, l’immunité parlementaire n’y a de sens que si elle garantit la liberté d’expression, d’opinion et de conscience des représentantes et des représentants de la Nation que sont les députés hommes et femmes. L’usage de la force contre ces libertés constitutionnelles, qui sont en plus garanties aux députés de par leur immunité parlementaire, été douloureusement ressentie par tous les Sénégalais qui ont vu défiler ces images d’une rare violence et d’une lâcheté d’un autre temps. L’Assemblée nationale du Sénégal étant signataire des Conventions internationales et régionales contre les violences faites aux femmes et responsable de l’élaboration des lois, ne Saurait être le théâtre d’une aussi ignoble agression devant le garde des sceaux minisire de la justice, au Moment où notre PAYS, à l’instar de la Communautés internationale, Célèbre la Campagne des 16 jours d’activisme pour l’élimination des violences faites aux femmes et Surtout quelques jours après que notre pays aile d’accueilli sur SON Sol la deuxieme Conférence Internationale des hommes sur la masculinité positive. Nous prenons à témoin | opinion internationale et nationale, les associations de défense des droits de l’homme et des femmes, les chefs religieux que tout ce qui arrive à notre sœur Amy NDIAYE ils(les députés massata mbedj Samb et mamadou chakishan niang) en sont les seuls responsables. Nous demandons à notre sœur de porter plainte et que la justice soit faite pour que plus jamais de telles violences ne se reproduisent. Nous attendons aussi de l’institution parlementaire des mesures immédiates de correction en l’encontre des députés agresseurs, et de protection de la liberté d’expression de toutes et de tous les parlementaires. Nous lançons un appel à toutes nos sœurs, celles de | opposition, de la société civile, celles des villes et des campagnes à rester mobiliser pour que de tels actes ignobles et barbares ne se reproduisent plus ni dans la rue ni à l’Assemblée nationale. Ensemble nous n’exclueons pas d’élaborer un plan d’action de visites des chefs régionaux, de plaintes collectives et de marches Nationales pour sauver les femmes mais également sauver j’institution parlementaire dont les principes fondamentaux sont foules au pied ». Toujours est-il que pour les femmes, « rien ne justifie la violence telle qu’elle soit et d’où elle provient à l’encontre d’une femme ».

Sada Mbodj

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