A la découverte d’un Jeune Légionnaire du Développement
à l’abri des Projecteurs,
Son nom est Driss Diallo
(Par Aly Saleh)

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L’année 2022 s’est écoulée et a emporté naturellement avec elle un tas de faits. Seulement, elle n’enterre pas les œuvres d’hommes et de femmes, de sénégalais dignes de distinction du cran de Driss Junior Diallo, ce jeune developpeur agricole dont nous allons à la découverte.

Ce digne jeune citoyen sénégalais nommé Directeur général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt de marchandises au Sénégal (ORSRE), le 10 février 2021, crayon sur papier, a lui la lourde charge de traduire en actes la vision du chef de l’Etat Macky Sall dans le domaine bien important de la commercialisation des productions agricoles, par le moyen du Système de Récépissé d’Entrepôt (SRE). Il est tout de même important de préciser que ce mécanisme innovant de financement des acteurs agricoles est une réponse aux difficultés financières auxquelles ont longtemps été confrontés les acteurs de l’agriculture.

Depuis, cet ingénieur financier, cadre pointu des banques, qui a su capter utilement l’attention du peuple sur son profil de développeur et enchaine des actions sur le terrain. En attestent les prouesses enregistrées dans les pilotes dédiés à la commercialisation de l’anacarde, de l’arachide respectivement au Sud du pays (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda) et au centre (Fatick, Diourbel, Kaolack, Kaffrine) Preuves par les faits, il a su démontrer toute la pertinence de l’ORSRE qui opérationnalise avec succès le Récépissé d’Entrepôt (RE) au grand bonheur des producteurs dont l’activité est développée, les revenus revus considérablement à la hausse.

A la tête de cet organe, il est reconnu de tous que le natif de Marsassoum (région de Sédhiou) est bien dans son élément. Lui dont on connaît la passion pour l’agriculture. Driss, est plus qu’un Directeur général, c’est le « Paysan de Sansamba ». 2022 a révélé en lui, les attributs d’un sénégalais modèle de citoyen conscient des enjeux, actif, dégourdi, entreprenant, résolument engagé à faire bénéficier les bons points du SRE à l’agriculture et aux agriculteurs, chemin par lequel le paysan du Sahel pourra bâtir fortune. Il sait jusqu’où le Président Sall tient au SRE.

Toute évaluation objective faite, le résultat à mi-parcours conclut à un bilan plus que satisfaisant, réalisé en un temps record par ce cerveau au profil de l’emploi. Dévoué, l’est Driss Diallo et pour preuve, il a donné le meilleur de son génie pour rapidement mettre du contenu à une institution créée pour booster la croissance économique du secteur de l’agriculture par la valorisation des stocks de productions conservées dans des entrepôts.

Retour sur le chemin d’un homme d’épreuves, de défis et de triomphe

Driss Diallo est un entrepreneur né. Jeune, discret, effacé, il est un passionné de l’agriculture. Né de parents agriculteurs, le patron de L’ORSRE est une personnalité dont la vie tumultueuse au départ ne prédestinait point à son statut actuel. Citoyen du monde né au Sénégal, il a été confronté à une vie très tôt partagée entre son Marsassoum natal et Abobo, une commune populeuse de la banlieue d’Abidjan en Côte d’ivoire.

Ce garçon est une symbiose Casamançaise, puisqu’il est d’une mère Mandingue née à Bignona et originaire du Pakao et d’un père Peulh. C’est dans une ambiance bon enfant de famille conservatrice traditionnelle qu’a baigné Driss Junior aujourd’hui Senior-Bankers et expert en entrepreneuriat des Start-up. Et c’est parce que les valeurs traditionnelles ont eu cours dans sa famille que sa mère, enseignante de profession a dû abandonner sa carrière pour se consacrer à son foyer et à l’éducation de ses enfants. Normal, car c’est pour bien assurer la fonction prééminente d’une épouse dans une cour d’un époux notable, hyper sollicité, qui avait la charge de réconciliateur de parties en conflit. Cet homme dont la réputation et l’aura dépassaient les deux Guinées, la Gambie et le Sénégal, est d’une renommée légendaire.

Du leadership dans les gènes, Driss Junior Diallo a épousé le monde associatif au stade embryonnaire du syndicalisme en intégrant le bureau du foyer scolaire dès le premier jour de collège. Il sera extrait de ce cycle moyen alors qu’il était en classe de 5ème pour aller en Côte d’Ivoire. Alors commença une vie de « WOUDI » (garçon en Bété, Ethnie Ivoirienne) aux allures d’un enfer terrestre. Parce que loin du pays natal, il est désormais étranger. Accueilli à Abidjan où il doit s’adapter à la règle d’un enfant abandonné à son sort dans la « jungle » de Abobo où il devra travailler pour vivre.

 » J’ai fait 2 ans de kiosque, 3 ans de mécanique loin des classes « , aime-t-il rappeler avec un sourire qui trahit mal les tâches d’un parcours de « rescapé » de la vie des ténèbres. Rescapé ? Oui, puisque Driss qui a pris conscience de l’issue incertaine de son destin qui se jouait dans un boulevard très improbable, va se ressaisir pour reprendre les études en se payant les cours du soir au lycée moderne d’Abobo où il obtiendra le brevet de fin d’études moyennes qui lui ouvrit les portes du lycée St Joseph d’Abobo en cours du jour, ceci après avoir fait fortune dans son business de vendeur de journaux, de cigarettes, de café et de gadgets.

Le baccalauréat série C obtenu avec mention, option mathématiques et physique, la nostalgie du pays le conduit au Sénégal, passant par le Mali et la Guinée. Une fois rentré au bercail, Junior Driss va poursuivre ses études supérieures sanctionnées par un Master en ingénierie financière. Parchemin qui lui ouvre les portes d’une carrière de banquier à UBA en 2010 en qualité de gestionnaire de comptes entreprises et particuliers avant d’intégrer le FONGIP, premier fonds de garantie du Sénégal. Fonds dans lequel il a servi comme Coordonnateur et Chef de Projets dans les 14 régions du pays, d’où le titre « réseauté » que ses collègues lui plaquent.

Aujourd’hui, ce garçon est en plein champ dans l’entrepreneuriat agricole avec la création de plus de 17 emplois grâce à l’exploitation de plus de 25 ha en Casamance. De son stade de banquier à la station actuelle de L’ORSRE, l’enfant de Marssassoum mis à la loupe, force le respect.

Aujourd’hui, cette référence de talent déniché dans ma nomenclaturede jeunes cadres étoffés, aptes à servir l’Etat par la carrure intellectuelle prouvée au détriment de cadres au profil peu approprié à l’emploi institutionnel. On ne sait pas ce que demain sera fait, mais en attendant, Driss Junior Diallo conduit parfaitement L’ORSRE avec la seule passion de servir son pays.

En politique, Driss Junior Diallo est membre fondateur de l’Uds/Innovation, où il dirigeait le Bureau National des Jeunes et le Secrétariat chargé de l’économie et du développement. Aujourd’hui cette formation politique a fusionné avec l’Apr. De 2008 à 2012, il est responsable politique de la commune de Sicap Mermoz Sacré-Cœur avant d’aller installer le parti du Président Sall à Marsassoum dominée à l’époque par le PDS. La conséquence de ce déploiement a été la chute du Baron libéral grâce à un portage de la vision politique du Chef de l’État suivi d’une véritable réponse aux doléances des populations du Djassing, laquelle réponse est matérialisée par la construction du Pont de Marsassoum, les bitumages de la route du Kalounaye-Marsassoum-Sédhiou. La liste est loin d’être exhaustive car l’homme a surmonté une kyrielle d’obstacles pour en arriver-là.

C’est pourquoi, il est à citer en exemple pour les jeunes dans la construction de notre pays et leur dire que le chemin de la migration irrégulière n’est pas celui du salut…

Aly Saleh

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