La force du Sénégal réside en l’unité de sa population dans la diversité. Un peuple ,un but , une foi

La force du Sénégal reside en l’unité de sa population dans la diversité.Diversités religieuse, confrérique, ethnique, cultuelle et culturelle, politique et j’en passe. Le monde nous enviait « notre plus grande richesse » symbole de notre stabilité sociale, gage de notre paix, quand autour de nous et ailleurs en Afrique et dans le monde, pour peu, tout s’est effondré. Ailleurs, le monde s’est effondré, pour emprunter à Chinua Achebe le titre de son livre légendaire, parce qu’on a foulé au pied ces diversités qui fondent l’Afrique, le monde et ses pays. Pour des raisons qui ne sauraient être justifiées, jusqu’à l’extinction du soleil, comme disait l’autre, elles, les populations de ces pays, ne se tolèrent plus du tout.
Et d’un coup, comme si on n’en voulait plus de notre richesse (je parle toujours de notre diversité et non du pétrole et du gaz si vous pensez que je pense à autre chose), on l’a dilapide et on s’affaiblit gratuitement sans mesurer les conséquences de nos actes. Moins voire plus de « Worma », de « Kersa », de « Wegg », d’acceptation de nos diversités et divergences d’opinion…bref, nous semblons nous éloigner de plus en plus de notre identité. Comme si on n’avait jamais eu d’identité, nous, jeunes, sommes à la quête d’une identité qui n’est jamais la nôtre. Elle ne la sera jamais d’ailleurs. Nos référentiels ne sont plus nationaux mais étrangers. On loue les références d’ailleurs et oublions ou vouons aux gémonies les nôtres. Quelle inculture, quel complexe !
Conséquence de ce virage dangereux dans cette route sinueuse, nous sommes en train de nous diviser dans la diversité. Voilà le danger ! Partout, je dis bien partout dans le monde où les diversités de toutes natures, cultuelles et culturelles surtout, ont été mis à mal, la crise s’y est invitée, le monde s’y est effondré. Pas sûr que c’est ce que nous voulons, pas sûr que c’est ce qui est le mieux pour nous sauf si on fait passer nos ambitions personnelles au-dessus de nos ambitions collectives pour la Nation, la Patrie, le Sénégal.

NB : Pour ceux qui s’attendent encore à ce que je parle des hommes, je ne parle jamais ou rarement des hommes. Les idées, seulement !

Maa fii diaroon (Juste de passage) !