Présidentielle 2024 : Arrêtez d’accuser à tord les 7 Sages !
Dans beaucoup de pays africains, il y’a une tendance de normalisation, de crédibilisation des processus électoraux. Les pays africains ont tendance à faire beaucoup de progrès maintenant en terme d’organisation des élections et en terme même d’acceptation des résultats.
De plus en plus il y’a des pays comme le Ghana, le Cap-Vert, le Sénégal où les processus électoraux se passent bien.
En 2012, le problème au Sénégal à la veille de la présidentielle n’était pas lié au processus électoral mais plutôt à la constitutionnalité de la candidature du Président Abdoulaye Wade. A cette époque on disait que le Président Wade allait truquer les élections, il y’avait un logiciel qui était préparé pour tout truquer mais finalement on s’était rendu compte qu’après le premier tour, l’élection présidentielle était très ouverte (Wade 34%, Macky 26%, Niass 13% etc.) et cela allait dans le sens de montrer que notre processus électoral commençait à gagner en crédibilité même si tout n’est pas parfait.
Par contre s’était le Conseil Constitutionnel qui était sous les feux de l’actualité en 2012 parce qu’il y’avait la question de la candidature du Président Wade.
L’opposition d’aujourd’hui se trompe de contexte et de combat. Depuis 2016, l’opposition Sénégalaise est dans la manipulation, la victimisation, les invectives etc. On se souvient qu’à la veille du référendum du 20 mars 2016, l’opposition battait campagne pour le NON sous le faux prétexte que si le OUI l’emporte, le Président Macky Sall va légaliser l’homosexualité. Sept (7) ans après, rien de tout cela ne s’est arrivé. A la veille des législatives de 2022, cette même opposition avait comme thème de campagne la criminalisation de l’homosexualité. Aucune proposition de lois allant dans ce sens n’a été faite par un parlementaire de la minorité.
Traditionnellement à la veille de chaque présidentielle, le ministère de l’intérieur organise avec les différentes parties prenantes la revue du Code électoral. À partir de ces discussions, des consensus forts ont été dégagés. La révision sur les listes électorales s’est bien déroulée. Le retrait des cartes d’électeurs se passe très bien au sein des commissions.
Donc notre processus électoral a bien suivi son cours normal.
Depuis l’adresse à la Nation du 03 juillet 2023, où le Président Macky Sall annonçait qu’il ne sera pas candidat pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, l’opposition Sénégalaise a complément perdu ses repères. On dirait qu’elle n’a plus de thèmes de campagne.
Par contre, depuis 48h, des attaques ciblées sont dirigées vers le Conseil constitutionnel et dans une moindre mesure au Chef de l’Etat. Je rappelle à cette opposition que c’est pour la première fois qu’on organise une élection présidentielle sans le Président sortant, une grande prouesse démocratique. Il faut que cette opposition sache qu’en démocratie une élection ne doit pas être source de violence, mais un éloge à la paix et un hymne à la liberté.
Au Sénégal, quand on organise des élections, le même jour à 20h on a les tendances, le lendemain ça se précise, le sur-lendemain ça se précise encore. Et donc le Conseil Constitutionnel n’a pas la possibilité d’intervenir dans le processus électoral pour travestir des résultats ou bloquer des candidats qui sont déjà connus car il intervient à la fin du processus électoral.
C’est la raison pour laquelle, le Conseil constitutionnel a définit les règles de jeux clairs, comprises et acceptées par toutes les parties prenantes parce que la légitimité d’abord ce n’est pas au niveau de l’élection mais c’est au niveau des règles du jeu qui vont définir le jeu lui-même.
Les arguments de l’opposition et d’une certaine presse qui disent que le Conseil constitutionnel bloque volontairement des candidats est totalement faux.
Je veux dire que cette posture de l’opposition n’est pas nouvelle, cette réaction politique qui colle à l’opposition date de plusieurs décennies. Le Conseil constitutionnel répondra à travers ses décisions à venir à toutes ces fausse accusations fomentées par l’opposition.
Il faut savoir raison gardée et cette sorte de rengaine qui est une brèche populiste pour avoir cette chanson d’élection volée ou truquée a été prônée toujours par l’opposition.
Juste rappeler qu’une certaine opposition, a dû maille à partir avec le parrainage citoyen raison pour laquelle elle attaque le Conseil constitutionnel. Nous sommes en présence d’une opposition schizophrène qui souffre d’une incapacité chronique de proposer mieux que le Plan Sénégal Émergent et qui s’agrippe à la bouée du populisme et de l’affabulation.
S’opposer, ce n’est pas avoir l’insulte, l’irrévérence, la victimisation, la dénonciation facile et la calomnie à la bouche, mais c’est plutôt critiquer en toute objectivité l’action du Pouvoir et proposer aux Sénégalais, dans le cours politique actuel, une offre politique plus puissante que le Plan Sénégal Emergent (PSE). Mais encore faudrait-il en avoir les moyens !
Heureusement, les Sénégalais responsables, parce qu’avertis, murs et conscients ont déjà embarqué dans le train de l’histoire dont la locomotive aux phares scintillants, tels les premiers rayons d’un soleil d’espoir et d’espérance illuminant l’horizon, cette locomotive, ce Sénégal de lueur, ce Sénégal dirais-je, est conduit par le Président Macky Sall, qui incarne le réel pour un idéal meilleur. N’est-ce-pas Houphouët Boigny qui disait : «La politique c’est le réel, avant d’être l’idéal ».
Les Sénégalais, à l’image de Péguy, préfèrent pleurer au volant d’une Cadillac que dans le Tramway.
Face à ces égarés de l’opposition, incapables de défendre une identité positive, la seule alternative crédible est d’élire au premier tour le candidat de la majorité BBY pour un « SÉNÉGAL DE TOUS, UN SÉNÉGAL 🇸🇳 POUR TOUS », parce que la voie est déjà tracée par Macky Sall, reste tout simplement à continuer la route avec AMADOU BA.
Matar GUEYE
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